Saint-Quentin-en-Yvelines (surnommée « SQY » par ses habitants) s’est développée autour de Montigny-le-Bretonneux qui n’était qu’un village au début des années 1970. La communauté d’agglomération réunit aujourd’hui plus de 220 000 habitants repartis sur douze communes. Au nord de Saint-Quentin, les promotions immobilières se multiplient comme le Nothing Hill village (autour de 5500 € le mètre carré). Ou le Green Lodge, du côté de Villepreux. Kaufman & Broad y commercialise actuellement des villas au prix moyen de 4400 € le mètre carré. Le centre-ville, moins « standing » mais plus vivant, est relié à Montparnasse par la ligne N du transilien. Avenue du Vexin, un 82-m2 avec trois chambres et une terrasse est parti à 246 000 € (3000 € le mètre carré). Plus classique, cette maison de ville mitoyenne de 80 m2 a trouvé preneur à 258 000 € (3225 € le mètre carré). Vers l’Est, Bois-d’Arcy, est le faubourg chic de Saint-Quentin, même s’il ne fait pas partie de la communauté de commune. Rue Pierre de Coubertin, une maison de 74 m2 y a changé de main pour 316 000 € (4200 € le mètre carré). Vers l’Ouest, après la zone commerciale de Grand-Plaisir, on trouve des maisons proches de la gare de Plaisir-Grignon autour de 500 000 €, pour 150 m2.
Au Sud se déploie Montigny-le-Bretonneux (33 000 habitants), une commune reliée à Paris par le RER C et les lignes U et N du transilien. « Une bonne partie de la clientèle est composée d’actifs cherchant des prix plus doux qu’à Paris », note Jean-Yves Jetha, d’Elyse Avenue. A cinq minutes à pied de la gare, dans la résidence du Mail des Catalpas, un 3-pièces de 74 m2 s’est vendu 240 000 € (3240 € le mètre carré). Plus au Sud, à 10 minutes en bus de la station de RER, un F4 de 87 m2 s’est vendu 290 000 € (3333 € le mètre carré). Rue Louis de Funès, c’est une maison de 105 m2 sur jardin clos, avec garage, quatre chambres et suite parentale qui a atteint 493 000 €. Voisins-le-Bretonneux est limitrophe de Montigny. Dans le lotissement du Plan de l’église, une maison mitoyenne de 103 m2 avec 290 m2 de terrain y a trouvé preneur à 425 000 €.
Viroflay et Vélizy
Situées à la frontière des Hauts-de-Seine, Viroflay et Vélizy ont un statut à part dans le département. Bien desservie par ses trois gares, Viroflay est une commune chic de petite couronne : comptez 5000 à 7000 € le mètre carré pour y acquérir un bien ancien en bon état. Vélizy-Villacoublay, en revanche, a longtemps pâti d’un relatif isolement, coincée entre la forêt de Meudon et l’aéroport militaire. L’arrivée du tramway T6 a tout changé. « Depuis son inauguration, fin 2014, Vélizy est désenclavé », se félicite Christophe Bonnin, de l’agence Bien-Ensemble.com. Rue Pégoud, dans une résidence des années 1970, un 75-m2 avec l’électricité à refaire est parti à 260 000 € (3470 € le mètre carré). A Vélizy-Ouest, au cœur du quartier prisé des Provinces, un 93-m2 en bon état a trouvé preneur à 334 000 € (3590 € le mètre carré). Rue Bréguet, près du théâtre, un 58-m2 de 2011 a atteint la coquette somme de 260 000 € (4482 euros le mètre carré). G. P.