Les vendeurs de récupération de perte font croire aux victimes qu’elles peuvent récupérer leur argent, alors que c’est strictement impossible, en leur faisant miroiter une solution incroyable dont l’objectif est de leur prendre un peu plus d’argent que celui déjà volé. !

On ne peut empêcher l’avalanche d’arnaques libérée par la nouvelle culture du faux (fakebook, Trump, Poutine, etc.). Depuis des années que Deontofi.com met en garde les épargnants contre la prolifération des faussaires en matière financière, cette menace n’a pas cessé de s’amplifier. Dernière anecdote du genre, le gendarme boursier dénonce une nouvelle arnaque à la récupération de perte en placements bidon. On connaît trop bien l’arnaque aux récupérations de perte de trading forex, par des mythomanes incapables de prouver les remboursements qu’ils prétendent obtenir des sites de trading illégaux, sur devises ou crypto-jetons. Cette fois-ci c’est une escroquerie à la récupération de pertes sur les placements bidon en pierres précieuses.

Comme les lecteurs de Deontofi.com le savent, tous les placements en pierres précieuses proposés aux épargnants français sont des arnaques. Dès lors qu’on fait miroiter un gain, il est obligatoire de respecter des règles et de prouver sa capacité à honorer les promesses mises en avant pour flatter la crédulité des épargnants. Aucun vendeur des placements en biens divers (devises, crypto, vin, pierres, bijoux, timbres, manuscrits, métaux, etc.) n’est légal en France, simplement parce qu’aucun n’est en mesure d’honorer ses messages alléchants.

Les vendeurs de récupération de perte vont plus loin. Leur truc est de faire croire aux victimes qu’elles peuvent récupérer leur argent, alors que c’est strictement impossible, en leur faisant miroiter une solution miracle originale, dont l’objectif n’est que de leur prendre un peu plus d’argent que celui déjà volé.

Comble de la confusion, comme souvent avec ces arnaqueurs, ils usurpent l’identité d’une institution ou d’une entreprise à la marque reconnue, comme l’explique l’Autorité des marchés financiers (AMF) à propos d’une bande d’escrocs tentant d’arnaquer des victimes de plateformes frauduleuses d’investissement à qui ils font miroiter la possibilité de récupérer leur argent (soi-disant en rachetant leurs incroyables « pierres bleues ») contre le versement d’une caution…

Deontofi.com reproduit ci-dessous le communiqué de l’AMF du 7 décembre 2018:

Communiqués de presse AMF : 2018

L’Autorité des marchés financiers (AMF) met en garde le public à l’encontre de l’utilisation frauduleuse du nom et des coordonnées de la Sicav Objectif Finance Investissements (OFI)

Publié le 7 décembre 2018

Le régulateur met en garde le public contre l’utilisation frauduleuse du nom et des coordonnées de la SICAV OBJECTIF FINANCE INVESTISSEMENTS (OFI).

Des individus se font passer pour des employés de la société OBJECTIF FINANCE INVESTISSEMENTS (OFI), dont ils usurpent le nom ainsi que les coordonnées. Ces personnes indiquent aux épargnants qu’ils sont en mesure de racheter des « pierres bleues d’investissements » que ces derniers auraient acquises sur des plateformes frauduleuses d’investissement, moyennant le paiement d’une caution.

L’AMF recommande aux investisseurs de ne pas donner suite aux sollicitations des personnes proposant ces offres de rachat et de ne pas les relayer auprès de tiers, sous quelque forme que ce soit.

D’une manière générale, l’AMF invite les épargnants à appliquer des règles de vigilance avant tout investissement :

  • Aucun discours commercial ne doit faire oublier qu’il n’existe pas de rendement élevé sans risque élevé ;
  • Obtenez un socle minimal d’informations sur les sociétés ou intermédiaires qui vous proposent le produit (identité sociale, pays d’établissement, responsabilité civile, règles d’organisation, etc.) ;
  • N’investissez que dans ce que vous comprenez ;
  • Posez-vous la question de savoir comment est réalisée la valorisation du produit proposé (prix d’achat ou prix de vente), renseignez-vous précisément sur les modalités de revente du produit et les délais liés, notamment dans le cas où le produit investit sur une classe d’actifs peu liquide.
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