Bien que Deontofi.com n’ait pas vocation à relayer toutes les pétitions, nous invitons les lecteurs motivés par une amélioration de la transparence et de la déontologie financière à lire, et signer le cas échéant cet appel.
Deontofi.com reproduit ci-dessous le texte du message adressé par Sara Kianpour, de l’organisation activiste One.
« Bonjour,
Vous avez probablement entendu parler du récent scandale SwissLeaks qui a révélé au grand jour un système international d’évasion fiscale à travers la filiale de la banque HSBC en Suisse.
La corruption et l’évasion fiscale ont des conséquences dramatiques sur les pays riches mais aussi sur les pays en développement qui perdent des milliards de dollars chaque année. Pour combattre ces fléaux, il est nécessaire de connaître les montants et la provenance de l’argent caché dans ces paradis fiscaux.
La Banque des règlements internationaux, cette institution dont vous n’avez probablement jamais entendu parler, collecte régulièrement des données sur les sommes dissimulées dans les paradis fiscaux. Ces informations seraient extrêmement précieuses pour lutter contre la corruption et l’évasion fiscale. Seulement voilà, le problème est que cette banque ne veut pas les rendre publiques !
Signez la pétition appelant la Banque des règlements internationaux et son président, Christian Noyer, à publier ces données sur les paradis fiscaux. Un clic ajoutera votre nom.
Le texte de la pétition est le suivant :
Monsieur le Président,
La corruption et l’évasion fiscale font perdre des milliards de dollars aux pays en développement chaque année. Cet argent pourrait servir à financer des écoles, des hôpitaux et d’autres services publics essentiels.
Aidez-nous à lutter contre les flux financiers illicites en publiant les données sur les montants et la provenance de l’argent caché dans les paradis fiscaux.Les révélations de SwissLeaks prouvent à nouveau que ces pratiques illicites n’épargnent pas l’Afrique. La Côte d’Ivoire, par exemple, a perdu plus de 190 millions de dollars à cause de l’évasion fiscale en 2007 via cette banque en Suisse. Cet argent aurait pu servir à lutter contre l’extrême pauvreté.
Signez notre pétition et aidez-nous à rendre publiques ces données, dès maintenant. Un clic ajoutera votre nom.
Merci de votre soutien inconditionnel.
Sara Kianpour, ONE.org
Et si vous pensez qu’il faut défendre les lanceurs d’alerte victimes de représailles des institutions fraudeuses pour empêcher leurs révélations, témoignez-leur votre soutien et venez les encourager à leur conférence ce mardi 3 mars 2015.