Alors que les dispositifs de défiscalisation sont « rabotés » de toutes parts, la philanthropie reste le moyen le plus efficace pour réduire vos impôts en soutenant des causes utiles qui vous tiennent à cœur. Comment l’optimiser ? Première partie (1 sur 3, Lisez le dossier de Deontofi.com sur la défiscalisation philanthropique et caritative)
Avec la crise, la précarité prospère. « En dix ans, non seulement la pauvreté n’a pas diminué mais elle s’est ancrée davantage dans la société française », constate le Secours Catholique. Si la pauvreté est un des aspects les plus choquants des difficultés que traverse un pays « riche » comme la France, la crise frappe tous les secteurs d’utilité publique, de la recherche médicale à la culture en passant par l’éducation et l’environnement. La solidarité qui s’exprime par la générosité du public amortit un peu la crise. En 2011, les dons auraient progressé de 3,3% pour le Secours Catholique, 6% pour la Croix Rouge, 15% pour les Petits frères des pauvres et 17% pour le Secours Populaire, selon notre confrère La Croix.
Sur le semestre d’avril à septembre 2012, 43% des Français ont fait des dons d’argent, selon un sondage de l’Observatoire France Générosités. Mais l’avenir s’assombrit. Touchés à leur tour par la crise, 53% des donateurs envisagent de diminuer leurs dons ou de ne plus donner, dans les mois qui viennent selon ce même baromètre. Pour ceux qui « payent trop d’impôts », la philanthropie offre pourtant les avantages les plus efficaces pour réduire la facture du fisc.