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Dans sa mission d’assistance aux consommateurs de services financiers pour contribuer à une amélioration de la déontologie financière, Deontofi.com reproduit ci-dessous un modèle de lettre en réponse à un assureur ayant mal accueilli la résiliation d’un contrat d’assurance par un assuré pourtant effectuée dans le strict respect des dispositions de la Loi Chatel édictées à l’article L113-15-1 du Code des assurances.

Faites vos voeux pour améliorer la déontologie financière. (photo © GPouzin)

Faites vos voeux pour améliorer la déontologie financière. (photo © GPouzin)

Vos coordonnées                                                                                                       Lieu, date
Références de votre contrat / n° d’assuré-client.

A l’attention de : monsieur ou madame le médiateur de (NOM de l’ASSUREUR).
Copies – Monsieur le président (NOM de l’ASSUREUR)
– Coordonnées du courtier. Numéro Orias.

Objet : réclamation à la suite d’une résiliation d’assurance mal accueillie par (NOM de l’ASSUREUR)

Monsieur ou madame le médiateur de (NOM de l’ASSUREUR), je me permets de vous adresser cette réclamation (NDLR, employer le terme « réclamation » oblige le prestataire à traiter votre réclamation et à vous répondre) à la suite du courrier que m’a adressé (NOM de l’ASSUREUR) en réaction à ma résiliation du contrat (rappeler les références) adressée dans les délais prévus, par courrier RAR n° (indiquer le numéro du RAR) à mon assureur à réception de son avis d’échéance.

Le courrier que m’a adressé (NOM de l’ASSUREUR) en date du 30 décembre 2013, reçu le 31 décembre, insinue, de façon un peu laconique, que ma résiliation pourrait ne pas être considérée comme « recevable » par (NOM de l’ASSUREUR), qui l’a pourtant bien reçue, car elle n’aurait « pas été envoyé à la bonne adresse », selon les termes du post-it constituant la seule correspondance contenue dans ce courrier.

Je tiens à vous faire part de mon indignation vis-à-vis de cette missive qui fait obstacle à la concurrence entre assureurs au profit des consommateurs et fait peu de cas des dispositions légales de la Loi Chatel édictées à l’article L113-15-1 du Code des assurances.

Ma résiliation à date d’échéance du 31 décembre 2013 est incontestable, malgré les doutes que (NOM de l’ASSUREUR) tente d’insinuer, et je vous demanderai de bien vouloir me le confirmer par retour de courrier afin qu’il n’y ait aucune ambiguïté sur ce point et que (NOM de l’ASSUREUR) n’ait pas la mauvaise idée de chercher à me réclamer le paiement de la prime de ce contrat résilié.

Voulant croire qu’il s’agit d’un dysfonctionnement de vos services, nous espérons que cette réclamation valant demande de médiation suffira à régler ce malentendu. A titre d’information, nous adressons une copie de ce courrier à Monsieur le président de (NOM de l’ASSUREUR). Si cette précaution n’était pas suffisante, et que notre résiliation n’était pas prise en compte, nous nous verrions dans la nécessité de veiller à la préservation de nos droits et intérêts en déposant une réclamation avec la copie de ce courrier et de l’ensemble du dossier auprès de l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP), de la Direction générale de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et de l’Union fédérale des consommateurs (UFC- Que Choisir).

En vous remerciant par avance de la bienveillance avec laquelle vous accueillerez ce courrier, nous vous prions de croire, Madame ou Monsieur le Médiateur, à l’expression de notre considération distinguée, (votre signature). »

Selon la saison, vous pourriez ajouter, « avec tous nos vœux de bonne année 2014 ».

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