Alors que les dispositifs de défiscalisation sont « rabotés » de toutes parts, la philanthropie reste le moyen le plus efficace pour réduire vos impôts en soutenant des causes utiles qui vous tiennent à cœur. Comment l’optimiser ? Troisième partie (3 sur 3, Lisez le dossier de Deontofi.com sur la défiscalisation philanthropique et caritative)
Comprendre les réductions d’impôt est un préalable, mais pas une finalité. Pour optimiser votre défiscalisation philanthropique, donnez d’abord au moins 521 euros par an aux causes donnant droit à 75% de réduction d’impôts (seuil pour les dons 2013 inchangé par rapport à 2012) : vous réduirez votre facture fiscale de 391 euros (75% de 521, arrondis à l’euro supérieur), et le coût réel de votre générosité sera de 130 euros.
Au-delà, la réduction étant de 66%, vous pouvez répartir vos dons en fonction des causes que vous souhaitez soutenir prioritairement indépendamment de leur spécificité fiscale : que vous donniez pour l’aide aux plus démunis ou pour la recherche médicale, la réduction d’impôt sera de 66%.
Il suffit d’un simple calcul pour déterminer les dons correspondant à l’allègement fiscal souhaité. Par exemple, pour réduire vos impôts de 1000 euros, sachant que 521 euros de dons pour l’aide aux plus démunis vous rapportera 391 euros de réduction d’impôt à 75%, combien faut-il donner pour avoir 609 euros de réductions d’impôt supplémentaires à 66% ? Calculez 609 divisés par 0,66 (le coefficient d’une réduction d’impôt à 66%) et il ne vous reste plus qu’à choisir les organismes auxquels distribuer les 922 euros de dons correspondants, que vous inscrirez dans la case 7UF de votre déclaration. Les besoins sont multiples et infinis : fixez-vous des objectifs et soyez généreux. Le fisc vous le rendra.