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En bas de Bougival, dans une petite copropriété face au marché, une primo-accédante a pu acheter un studio de 27 m2 95 000 € avec 20 000 € de travaux, soit moins de 4300 €/m2. Un peu plus haut, non loin du centre équestre Camille Normand dans la rue éponyme, une maison d’environ 200 mètres carrés au sol avec 5 chambres et près de 500 m2 de jardin de l’autre côté d’une sente à flanc de sur ce coteau se négocie autour de 850 000 €.

De Carrières-Sur-Seine au Chesnay, en passant par Chatou, Croissy, Le Vesinet, Bougival et La Celle-Saint-Cloud, la frontière entre les Yvelines et les Hauts-de-Seine se présente comme une extension cossue de la petite couronne de banlieue parisienne, rassemblant plus de 80 000 âmes, préservée par des touches de verdure, dont l’Île des impressionnistes, qui accueille chaque année la foire à la brocante de Chatou. Cette commune de 31 000 habitants est divisée en deux zones. Dans le bas Chatou, proche du RER A, les biens haut-de-gamme dépassent le million, comme cette maison mitoyenne de 170 m2 avec cinq chambres sur trois niveaux à dix minutes à pied de la gare Chatou-Croissy, s’est vendue 1,065 million. « Il y en a moins à vendre que la demande », déplore Nathalie Guiot, de l’agence Guy Hoquet de l’Hôtel de Ville, à Chatou. Plus petit mais idéalement situé Place Maurice Berteaux, au pied du RER, un grand studio de 48 m2 donnant sur un jardin arboré dans un immeuble des années 1970 s’est vendu à 265 000€, soit 5 500 € le mètre carré.

Les hauts de Chatou sont moins prisés, à vingt-cinq minutes à pieds du RER. Un amateur de hauteur y a acheté un studio de 30 m2 à rafraichir pour 112 000€ (3700€/m2), avec vue imprenable sur la capitale, au 11ème étage d’une tour en comptant dix-sept. En limite de Carrières-Sur-Seine, l’agence Guy Hoquet a vendu un bel appartement de 87 m2 au troisième et dernier étage d’un immeuble de standing récent, avec une terrasse de 7 m2 sans vis-à-vis et deux boxes de parking, pour 435 000 €, soit 5 000€/m2, comme plus au Sud, à Croissy, où un T3 de 64 m2 au troisième étage sans ascenseur dans un petit immeuble de qualité des années 1960, est parti à 325 000 €.

De l’autre côté de la Seine, Bougival et La Celle-Saint-Cloud ont un relief comparable, mais les gares ralliant Saint-Lazare sont en haut de la côte, où les prix sont plus hauts. En bas de Bougival, dans une petite copropriété face au marché, une primo-accédante a pu acheter un studio de 27 m2 95 000 € avec 20 000 € de travaux, soit moins de 4300 €/m2. Un peu plus haut, non loin du centre équestre Camille Normand dans la rue éponyme, une maison d’environ 200 mètres carrés au sol avec 5 chambres et près de 500 m2 de jardin de l’autre côté d’une sente à flanc de sur ce coteau se négocie autour de 850 000 €.
Sur l’avenue Jean Moulin mène de la Seine au Chesnay, une maison moderne à flanc de coteau de 200 mètres carrés avec deux garages et une distribution originale (séjour en haut en rez-de-jardin, chambres et studio indépendant en bas en rez-de-chaussée), se vendait aussi 800 000 euros.

Plus haut, entre la gare de Bougival et la forêt de Louveciennes, le quartier des Gressets avec son groupe scolaire Claude Monet est apprécié des familles huppées. On n’y trouve pas de maison à moins d’un million, quand il s’en vend. Une maison de 300 m² comptant 7 chambres et 4 salles de bain a été vendue près de 1,4 million. Presque en face, dans une petite résidence, un appartement de 60 m2 en très bon état avec deux chambres et un box fermé se vend 280 000 €.

On trouve des maisons moins chères, entre 500 000 et un million d’euros, mais avec plus de promiscuité entre voisins, dans le quartier de La Chataigneraie, très bien desservi par la gare de La Celle-Saint-Cloud, calme et surveillé par les voitures de police protégeant le domicile de Marine Le Pen.

En poursuivant vers le Sud, on arrive au Chesnay, devenu une banlieue chic de Versailles, appréciée des cadres supérieurs des environs pour son accès immédiat aux axes routiers A12, A13 et au tunnel de l’A86 « duplex » qui, moyennant un péage de 9€ l’aller simple en semaine aux heures de pointe, relie Velizy à La Défense (via Rueil où l’A14 à péage permet aussi d’esquiver quelque embouteillage).

Parly2, le Domaine des Dieux qui se voyait Paris 2

Le Chesnay est aussi connu pour son centre Parly2, un des premiers centres commerciaux de France, créé en 1969, mais aussi la plus grande copropriété d’Europe, parodiée dans Astérix et le Domaine des Dieux, avec 278 bâtiments représentant 7 500 lots privés d’habitations, s’étalant jusqu’à la commune de Rocquencourt. Un projet d’extension a porté la surface du centre commercial à 117 000 m2 en 2017, avec plus de 200 boutiques.

Au nord-ouest du Chesnay, autour du centre commercial, les logements des 36 résidences de la copropriété se négocient entre 5 000 et 6 000 €/m2. Mais plus au sud, vers l’église Saint-Antoine de Padoue, le vieux Chesnay est un faubourg huppé de Versailles, où les maisons anciennes de caractère atteignent plutôt 7 000 à 8 000 € du mètre carré.

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