Première en France: 150 millions d’euros de biens mal acquis confisqués à un dirigeant africain corrompu. Deontofi.com reproduit ci-dessous le communiqué de Transparency International France, organisme non gouvernemental (ONG) de lutte contre la corruption. Ce jugement de première instance sera néanmoins contesté comme c’est généralement le cas dans les affaires de grande corruption et d’escroquerie permettant aux coupables de gagner du temps en usant tous les recours possibles grâce à l’argent volé avec lequel ils arrosent des avocats talentueux prêts à défendre les pires crapules de la planète.
Procès des « Biens mal acquis » :
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A cette occasion, Tranparency International France publie un rapport sur la corruption des dirigeants de pays pauvres qui blanchissent leurs milliards détournés de préférence dans des Etats de droits, en France et plus encore en Suisse, pour mettre leur descendance à l’abri du besoin en cas de coup d’Etat dans leur pays.
La corruption de leurs dirigeants tue les Africains. C’est clair et concret, alors que le PIB par habitant de la Guinée équatoriale, producteur de pétrole, est cinq fois plus élevé que celui du Ghana ou de la Zambie, son niveau de développement est parmi les plus pauvres du monde. Les Africains payent de leur vie la corruption de leurs dirigeants. Attention, c’est aussi le cas en France et dans les pays développés où des dirigeants corrompus acceptent ou contribuent au pillage des contribuables sous la pression de lobbies variés, comme le révèle l’enquête des Paradise papers.
Quelques grands dirigeants corrompus : Suharto (Indonésie), Marcos (Philippines), Mobutu (Zaïre), Abacha (Nigeria), Milosevic (Serbie)…
C’est beau la Suisse ! Mais tout n’y est pas blanc comme la neige de ses montagnes. La Suisse reste une destination préférée des blanchisseurs d’argent volé par les dirigeants corrompus de pays pauvres. Le rapport de Transparency rappelle quelques grands cas de corruption passés en publiant un petit inventaire de leurs détournements.
Lisiez en ligne ou téléchargez ici le rapport de Transparency International France sur les biens mal acquis: