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Mots-clés de l'article : AF2i (asso française invest instit)

Assureurs, caisses de retraite, organismes philanthropiques, des profils variés se cachent derrière le terme « investisseur institutionnel », peu connu du grand public.

Il n’existe pas de nomenclature officielle des différents types d’investisseurs institutionnels. Dans un esprit de clarification, l’Association française des investisseurs institutionnels (Af2i) a proposé un classement en 7 familles (1 assureurs, 2 institutions publiques, 3 groupes de protection sociale, 4 caisses de retraite, 5 mutuelles, 6 corporates, 7 fondations et fonds de dotation). Cette classification peut être élargie. «Nous avons comptabilisé plus de 18 familles d’investisseurs institutionnels», déclarait il y a quelques années Jean Eyraud, ancien président de l’Af2i (2011-2017) et président du jury des Couronnes Instit Invest de l’Agefi entre 2012 et 2017.

A l’occasion d’une mission d’actualisation du Guide des Investisseurs Institutionnels pour l’Agefi, nous avons exploré cet univers, et présenté les conclusions de notre enquête au cours d’une émission TV vidéo avec Réjane Reibaud, rédactrice en chef à l’Agef, à revoir en replay ici sur le site Agefi.fr:

https://www.agefi.fr/investisseurs-institutionnels/actualites/decouvrez-notre-enquete-exclusive-sur-les-investisseurs-institutionnels-francais

Les investisseurs institutionnels gèrent avant tout leur « trésor » dans l’intérêt ultime de leurs ayants droit. Mais ils ont aussi de tout temps un rôle d’acteurs « citoyens » dans le financement de l’économie, en lien avec les intérêts à long terme des territoires et du bien commun.

Financeurs d’investissements publics, par l’achat d’emprunts d’Etat, de collectivités ou d’agents publics ; et d’investissements privés, par l’achat d’obligations ou l’apport de fonds propres en actions, les investisseurs institutionnels sont convoqués en première ligne pour financer la transition énergétique.

Toute activité économique a un impact soit positif soit négatif pour le climat, mais aucune activité ne fonctionne sans argent. Les investisseurs institutionnels ont ainsi un rôle déterminant pour préserver la planète, en finançant davantage les activités ralentissant le réchauffement climatique, et en réduisant leurs financements d’activités plus polluantes.

Ce principe est au cœur de l’Accord de Paris, signé le 12 décembre 2015 lors de la COP 21. L’article 2.1 de l’Accord de Paris prévoit notamment de rendre « les flux financiers compatibles avec un profil d’évolution vers un développement à faible émission de gaz à effet de serre et résilient aux changements climatiques ».

Entré en vigueur depuis novembre 2016, lorsque les signataires ont atteint 55% des pays participants représentant 55% des émissions de gaz à effet de serre (GES), cet accord est aujourd’hui ratifié par 195 pays (194 + l’UE, à mi-février 2023).

Sa déclinaison dans les réglementations nationale comme la Loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) du 17 août 2015, ou la Loi énergie-climat (LEC) du 8 novembre 2019), et européenne comme les règlements Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR), Taxonomie, ou la plan EU Green deal… accroissent l’implication des investisseurs institutionnels dans l’atteinte d’objectifs de financement d’un monde plus sain.

Retrouvez toute l’actualité des investisseurs institutionnels et les fiches du Guide de l’Agefi ici https://www.agefi.fr/investisseurs-institutionnels/guide

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