Dans un communiqué du 25 mars 2014, l’Association nationale des fonctionnaires épargnant pour la retraite pointe la faible revalorisation pour 2014 des rentes versées aux souscripteurs de Préfon retraite (+ 0,33%) et Corem (0%) entraînant une perte de pouvoir d’achat de ces placements. Qualifiée de « perte réelle » par rapport à l’inflation, cette piètre performance n’est cependant pas une « perte » nominale en capital. Deontof.com reproduit ci-dessous le communiqué de l’Arcaf.

Alternative aux fonds de pension, le Complément de retraite des enseignants et fonctionnaires (Cref) n'a pas été plus honnête (photo © GPouzin)

L’économie d’impôt des placements en rente pour la retraite ne compense pas leurs rendements médiocres par rapport à ceux des meilleurs contrats d’assurance vie proposés par les courtiers sur Internet (photo © GPouzin)

PREFON et COREM (ex CREF) : les pertes s’aggravent encore pour les adhérents

Encore des mauvaises nouvelles pour les quelques 800 000 épargnants retraite adhérents de ces produits. Au 1er janvier 2014, les rentes versées par le COREM (ex CREF) n’ont de nouveau pas été revalorisées, et celles de PREFON de seulement +0,33%, soit même pas la moitié de l’inflation 2013 pourtant à un niveau historiquement bas de + 0,69 %.

Depuis 2002, les pertes cumulées de pouvoir d’achat des adhérents (revalorisation des rentes moins l’inflation1 s’alourdissent encore à 16 % pour le COREM (ex CREF) et à 12 % pour PREFON.

Pire, le futur souscripteur à ces produits d’épargne retraite ne connaît pas ces résultats dramatiques qui sont introuvables sur les publicités des deux régimes. Bien au contraire, cela n’empêche pas PREFON de continuer à affirmer dans ses publicités que son objectif « est de maintenir le pouvoir d’achat de ses affiliés ». Et cela n’empêche pas non plus COREM (ex CREF) de se proclamer « sûr et performant », niant les lourdes et croissantes pertes de pouvoir d’achat de ses adhérents et un trou de plus de 600 millions d’euros à fin 2012.

L’ARCAF rappelle à cet égard que cette situation de nouveau catastrophique du COREM est cachée aux souscripteurs, de même que les lourdes pertes réelles (en termes de pouvoir d’achat) subies par les adhérents actuels et à venir. L’Autorité de contrôle est restée à ce jour sourde aux demandes de l’ARCAF d’obliger PREFON et CREF COREM à respecter la loi qui interdit l’information trompeuse. Jusqu’à quand ?

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